mourir en suisse

L’organisation de la mort assistée sera sûrement autorisée avant l’utilisation du cannabis en France. Les deux se consomment déjà légalement en Suisse.

Je pressent ce qui va se produire quand le peuple apprendra que la mort douce coûte si cher, il exigera la subvention, l’impôt sur le cadavre du riche pour subventionner le macchabée indigent.

Les infirmiers spécialisés dans les piqûres fatales seront formés très vite, et très vite les couloirs de la mort seront encombrés de postulants. Les grèves commenceront aussi vite, j’en prends le pari. Je vois d’ici les cortèges de futurs héritiers, en soutien aux revendications des travailleurs de la mort douce demandant à vivre mieux de leur travail.

Que se passera-t-il si un client meurt sans aide, pendant une grève ? On le défibrilera ? On le remboursera ? On lui fera un procès pour exercice illégal de la thanatopraxie ?

L’injonction de mourir faite aux moches, aux affreux, aux handicapés, aux grabataires et aux indigents, devra en toute justice s’accompagner de la solidarité fiscale. Vivement.

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