Au quaiii

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Le voyage se démocratise. Les vols à bas coût, les réservations d’hotels et d’excursions sur tablettes rendent l’aventure accessible pour peu que l’on fasse partie des privilégiés. Les bateaux de croisière sont à portée de clic.
On ne peut peut être pas appeler la croisière voyage. C’est plus du déplacement. Du déplacement massif qui plus est, d’un grand hôtel ou on engraisse les clients, à qui on donne l’illusion du voyage.
Je suis allé ainsi jusqu’à Athènes, j’ai foulé de mes pieds la terre des dieux antiques, rencontré une hellène qui s’appelle Claudia, vu des militaires à pompons, déambulé dans une ville vivante. Et puis je suis revenu sur mon navire qui à traversé à toute vitesse deux fois les eaux légendaires, passé deux fois entre Charybde et Scylla, sur lequel j’ai bu, dansé et mangé comme dans un univers fermé au monde en colère.
 

Le travail rend libre

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Bien sur c’est la célèbre ferronnerie d’Aushwich qui illustre le mieux cette affirmation venue du fond des ages, épaulée par Thomas d’Aquin et son péché mortel de paresse.
Je suis sous le choc après l’avoir entendu encore en cette année pas très gracieuse 2014. Cette invention théologique destinée à asservir les masses, relevée à la sauce Sarko, mélangée du dogmatisme de diverses obédiences circule encore.
Œuvrez donc, souffrez, suez, les paradis futurs vous seront ouvert exclusivement. Laissez le présent aux pauvres malheureux qui ignorent les délices de la contrition, laissez l’acédie aux ascètes.