Clémence pour les routiers

Un fait divers a traversé l’actualité avant hier. Un accident de la route ou quatre enfants sont morts. Le chauffeur du camion n’a rien heureusement !

Ce drame illustre une fois encore la difficulté de la cohabitation routière entre les transporteurs pris par l’urgence et les civils qui n’ont pas les réflexes d’évitement.

Comment faire en sorte que les uns ne soient pas gênés par les autres ?

Au risque de choquer, je crois que la réponse est justement dans la professionnalisation. Les chauffeurs professionnels doivent assumer les risques occasionnés par la circulation des poids lourds. On ne peut plus accepter sur la route ce que l’on a banni des airs par exemple. Un pilote n’a pas droit à l’erreur, un chauffeur ne devrait pas être autorisé à conduire après une faute patente. Il ne devrait pas y avoir sur la route de conducteur de transport ayant eu le moindre problème de comportement.

Nous ne parvenons pas à organiser le feroutage ni le transport fluvial. Qu’à cela ne tienne, rendons les camions et en général les conducteurs pro, irréprochables.