Le travail rend libre

rendlibre
Bien sur c’est la célèbre ferronnerie d’Aushwich qui illustre le mieux cette affirmation venue du fond des ages, épaulée par Thomas d’Aquin et son péché mortel de paresse.
Je suis sous le choc après l’avoir entendu encore en cette année pas très gracieuse 2014. Cette invention théologique destinée à asservir les masses, relevée à la sauce Sarko, mélangée du dogmatisme de diverses obédiences circule encore.
Œuvrez donc, souffrez, suez, les paradis futurs vous seront ouvert exclusivement. Laissez le présent aux pauvres malheureux qui ignorent les délices de la contrition, laissez l’acédie aux ascètes.
 

3 réflexions sur « Le travail rend libre »

  1. Si le travail nous asservit, la glandouille nous rend-elle libre pour autant ?
    « Pour Spinoza les hommes se croient libres […] non seulement parce qu’ils ignorent les causes (conditions) qui affectent leurs appétits et leurs désirs (conscients) mais parce qu’ils s’en ventent : il critique le narcissisme de l’homme qui, afin de sauver son âme et son corps de la finitude, se croit un empire dans un empire, pour s’élever à la hauteur de l’image illusoire de leur dieu transcendant la nature. »
    (http://sylvainreboul.free.fr/spi.htm)

    1. La glandouille est une forme couteuse de fuite de ce qui doit être fait au contraire de la flegme qui pousse à optimiser son effort pour resoudre un problème.
      Le travail lui, se suffit à lui même et existe indépendamment d’une nécessité.
      Choisis ton camp camarade

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