SNCF, c’est hélas possible

Les trains volent moins bien que les avions, c’est une question entendue. D’un sens, tant mieux, parce que si on laissait faire la compagnie du chemin de fer, on attendrai que les moteurs tombent en panne pour changer l’huile ou les bougies.

Donc, sur le quai ou notre train devait nous cueillir dans les cinq minutes, nous apprenons par le petit écran d’info, que c’était repoussé de 40mn, puis d’une heure, une heure 20. Comme dans un thriller tenant en haleine 200 clients frigorifiés. La motrice était réparée quelque part sur la ligne.

La réparation de mauvaise fortune tiendra jusqu’à Lyon. Des capitaines en casquette au sourire condescendant passeront leur temps de travail de ce lundi là, à expliquer les difficultés de gestion d’une compagnie de chemins de fer aux voyageurs. J’ai entendu comme argument que les italiens ne faisaient pas mieux (leur excuse, aux italiens, c’est un tunnel effondré, c’est facile)

Finalement, 5h de retard pour un trajet qui aurait été plus pénible en char à bœuf, c’est un moindre mal. Ça vaut mieux qu’un réacteur en feu au dessus de l’océan. Oui, des excuses auraient été démesurées. C’est bien normal d’avoir froid sur les quais en hiver. Les gens se plaignent pour un rien .

L’art de clore

Voici une excellente conf récente d’ Etienne Klein. Le prétexte en est, l’utilité de la connaissance pour prendre des décisions. Mais comme d’habitude, le discours est riche et rayonnant, même s’il est de moins en moins porteur d’espoir. Mais, halala, qui n’est pas las, là, hélas.

La dernière phrase est un bijou 🤗, et même artificiel il est brillant

Un vol AFfreux

Pas de rébellion possible dans un avion en vol. Le capitaine est maître à bord, et sur airfrench, c’est possiblement un despote.

Donc, le despote aux commandes du 777 qui a ramené pierre des antilles n’est pas allé au bout de son pouvoir, il n’a pas fait exploser l’aéronef au milieu de l’Atlantique pour son bon plaisir. Par contre, il a empêché tout les passagers de lever leurs fesses. Des turbulences imaginaires ont entouré l’avion, du décollage à l’atterrissage. Le service à bord n’a pas été possible et les hôtesses ont voyagé assises. Plus rigolo, l’extinction totale des téléphones a été exigée a l’arrivée, pour cause de « mauvaise météo » !