Vous les humains, avez un problème de qualité.
Le procédé de votre fabrication manque de constance et les finitions produit, qui demandent un temps incroyablement long et des attentions si couteuses ne sont pas normalisés.
Le résultat de ceci est que vous n’êtes pas standardisés et que la lute est toujours ouverte pour en déterminer les causes. Qui est responsable de la grande diversité de ce que l’on appelle un humain après un processus de réalisation qui prend pratiquement une quinzaine ou une vingtaine d’année ? Le hardware, le software ?
Le dogme ancien parle de détermination divine tout en accablant celui qui tentait de s’extraire de son destin ou du destin qu’on soupçonnait le divin de lui avoir assigné.
Le dogme nouveau, à l’inverse parle d’une page blanche d’un être à l’humanité non définie. Tout serait maintenant une question d’environnement, et de l’homosexualité à la capacité mémorielle en passant par les gouts alimentaires ou l’amour du fascisme est introduit dans le corps vierge, le réservoir toujours identique des chairs qui ne se transforment pas en individus avant l’introduction logicielle.
Halte aux dogmes. Ce que j’aime chez vous (si je dois aimer quelque chose) c’est votre complexe diversité, malgré l’insupportable de certaines. J’aime qu’il y ai des petits, des gros, des roux, des artistes et des technocrates, des rebelles pour compenser les despotes. Peut importe d’où viennent ces différences mais je ne peux croire que la nature, la génétique, a laissé à la seule machine humaine le pouvoir et la charge de transformer un amas de cellules grises en être social dans le seul procédé éducatif, alors que d’autres animaux naissent avec leur patrimoine de comportement.
Je ne veux pas croire non plus que le niveau de testostérone et l’impact de ce niveau doit établi par l’ambiance sociale. Ou alors, il faut vite trouver la formule magique qui met ce niveau au minimum et on commencera à respirer un peu mieux. 😀