Clémence pour les routiers

Un fait divers a traversé l’actualité avant hier. Un accident de la route ou quatre enfants sont morts. Le chauffeur du camion n’a rien heureusement !

Ce drame illustre une fois encore la difficulté de la cohabitation routière entre les transporteurs pris par l’urgence et les civils qui n’ont pas les réflexes d’évitement.

Comment faire en sorte que les uns ne soient pas gênés par les autres ?

Au risque de choquer, je crois que la réponse est justement dans la professionnalisation. Les chauffeurs professionnels doivent assumer les risques occasionnés par la circulation des poids lourds. On ne peut plus accepter sur la route ce que l’on a banni des airs par exemple. Un pilote n’a pas droit à l’erreur, un chauffeur ne devrait pas être autorisé à conduire après une faute patente. Il ne devrait pas y avoir sur la route de conducteur de transport ayant eu le moindre problème de comportement.

Nous ne parvenons pas à organiser le feroutage ni le transport fluvial. Qu’à cela ne tienne, rendons les camions et en général les conducteurs pro, irréprochables.

Bête ou méchant

Seb professait l’élection d’un citoyen pris au hasard dans la population pour éviter corruption et collusion.

Pourquoi pas ? L’administration se pilote de manière autonome et peu de décisions exigent des compétences. Il est vraisemblable qu’un tel système conduirait à la catastrophe, mais le système actuel aussi, alors pourquoi pas. Le facteur chance pourrait sonner une fois au moins

Le système actuel est un hybride; prélèvement aléatoire d’un inconnu dans une élite scolaire. Ce qui permet à tous de se plaindre confortablement. L’hypocrisie des électeurs ne protège pas la société de la bêtise de ses choix hélas. (Connaissez vous cette proposition de David Louapre ? )

Non, je ne crois pas le président Macron coupable de machiavélisme. Je ne le crois pas coupable d’incompétence dans le jeu donné. Je le crois innocent, je le crains même bête, incapable de sortir des manuels.

Interdire comme il le propose la diffusion de « fake news », c’est comme interdire la connerie, les moyens à mettre en œuvre sont à inventer et pas prêt de l’être un jour. Décider par décret que la France sera un leader de la production mondiale de voitures « propres » ? Quelle prétention. Ca me rappelle le regretté Jacques C. qui voulait décréter un concurrent de Google franco-allemand. Les idées de ce genre sortent d’un chapeau trop petit j’en ai peur. Notre bien aimé maximo De Gaulle lui même s’est fourvoyé à de nombreuses reprises avec des conséquences encore présentes dans nos quotidiens. Il avait pourtant un chapeau large notre regretté Charles.

On ne peut quand même pas provoquer la guerre pour sélectionner un président ? Si ?

Une guerre antivirus ? Nan, tu crois ?